Histoire du MRAP
Le MRAP est né en 1949 mais il puise ses origines dans la période de la Résistance à l’occupation nazie.
En 1941 le MNCR (Mouvement National contre le Racisme) est créé par un certain nombre de résistants qui estimaient qu'une lutte spécifique contre le racisme devait être menée dans le cadre général du combat pour libérer la France. Son activité était à la fois d'essayer de sauver le plus possible d'enfants juifs de la déportation, en liaison avec les Eglises catholique et protestante, et de contrecarrer l'idéologie raciste de l'occupant nazi et de Vichy, notamment grâce à deux journaux clandestins : « J'accuse » en zone Nord et « Fraternité » en zone Sud.
Le
22 mai 1949, le MRAP se crée autour d'anciens membres du MNCR et de diverses personnalités telles que le peintre Chagall ou le leader catholique Marc Sangnier. Il prend le nom de Mouvement contre le Racisme, l'Antisémitisme et pour la Paix à une époque où les questions dominantes sont le néonazisme, le regain d'antisémitisme et la guerre froide.
Les guerres coloniales et l'utilisation, voire l'exploitation, d'une main d'œuvre immigrée durant les « 30 Glorieuses » ont changé les données de la lutte contre un racisme qui prenait des formes diverses. En 1977, le MRAP devient alors le Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples, appellation qu'il conserve encore aujourd'hui.
Une des plus importantes réalisations du MRAP a été dès 1959, l’élaboration d’une Loi contre le Racisme
qui a finalement été adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat unanimes : la Loi du 1er Juillet 1972 (complétée en 1975 et 1990) Cette loi introduit dans le Code Pénal les délits de discrimination à l’embauche, dans le logement, les services, etc. Elle permet aux associations comme le MRAP de se constituer Partie Civile pour défendre concrètement les victimes du racisme.
En raison de ses activités, depuis 1975, le MRAP est doté du statut consultatif des Organisations Non Gouvernementales auprès de l’ONU. Il est représenté à la Commission Française de l’UNESCO.
Il existe actuellement 150 Comités locaux dont le rôle est d’être présent sur le terrain pour riposter face aux menaces racistes et poursuivre activement l’information et l’éducation antiraciste de l’opinion publique. La riposte au racisme se matérialise par des permanences juridiques accueillant plusieurs milliers de victimes et par des prises de positions auprès des médias, des interventions auprès des autorités publiques.
En Moselle, le MRAP existe depuis 1974. Une Fédération départementale de Moselle a été constituée en 1985, regroupant les comités de l’agglomération messine, de Thionville et Nord Mosellan, de Moselle Est.
24.01.2006
En 1941 le MNCR (Mouvement National contre le Racisme) est créé par un certain nombre de résistants qui estimaient qu'une lutte spécifique contre le racisme devait être menée dans le cadre général du combat pour libérer la France. Son activité était à la fois d'essayer de sauver le plus possible d'enfants juifs de la déportation, en liaison avec les Eglises catholique et protestante, et de contrecarrer l'idéologie raciste de l'occupant nazi et de Vichy, notamment grâce à deux journaux clandestins : « J'accuse » en zone Nord et « Fraternité » en zone Sud.
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Les guerres coloniales et l'utilisation, voire l'exploitation, d'une main d'œuvre immigrée durant les « 30 Glorieuses » ont changé les données de la lutte contre un racisme qui prenait des formes diverses. En 1977, le MRAP devient alors le Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples, appellation qu'il conserve encore aujourd'hui.
Une des plus importantes réalisations du MRAP a été dès 1959, l’élaboration d’une Loi contre le Racisme

En raison de ses activités, depuis 1975, le MRAP est doté du statut consultatif des Organisations Non Gouvernementales auprès de l’ONU. Il est représenté à la Commission Française de l’UNESCO.
Il existe actuellement 150 Comités locaux dont le rôle est d’être présent sur le terrain pour riposter face aux menaces racistes et poursuivre activement l’information et l’éducation antiraciste de l’opinion publique. La riposte au racisme se matérialise par des permanences juridiques accueillant plusieurs milliers de victimes et par des prises de positions auprès des médias, des interventions auprès des autorités publiques.
En Moselle, le MRAP existe depuis 1974. Une Fédération départementale de Moselle a été constituée en 1985, regroupant les comités de l’agglomération messine, de Thionville et Nord Mosellan, de Moselle Est.
24.01.2006