Discriminations à l’embauche des jeunes des banlieues d’origine immigrée
Lorsque l’on a un nom d’origine marocaine, le fait de porter un prénom français (Nicolas Mekloufi versus Soufiane Brahimi) augmente les chances de décrocher un entretien d’embauche de 4,7 points dans la restauration et de 2,5 points dans la comptabilité.
La nationalité marocaine réduit beaucoup la probabilité d’être sélectionné par un employeur mais il peut s’agir davantage d’une crainte de rencontrer des difficultés administratives à obtenir une autorisation de travail.
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Néanmoins, les résultats du testing ne permettent pas de tirer de conclusions sur l’état des pratiques discriminatoires sur l’ensemble du marché du travail car l’étude porte sur 32 candidats fictifs. Souvent, les personnes qui se savent discriminées ne répondent pas aux offres pour lesquelles ils ont peu de chances d’être retenus.
Quoi qu’il en soit, les données recueillies indiquent de façon fiable l’ampleur de la discrimination à l’embauche à un moment donné du temps, dans le champ couvert par l’expérience.
Lire l’étude du Centre d’étude des politiques économiques de l’université d’Évry réalisée pour le Centre d’analyse stratégique : Duguet E., Leandri N., L’Horty Y. et Petit P. (2007), « Discriminations à l’embauche : un testing sur les jeunes des banlieues d’Île-de-France »
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Source : Observatoire des inégalités